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La Chambre bleue un film de Mathieu Amalric ne laisse pas Cannes indifférent – Sélection Un Certain Regard
Synopsis
– « Dis- moi Julien, si je devenais libre, tu te rendrais libre aussi ? »
– « Tu dis ?… »
Un homme et une femme s’aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s’échangent quelques mots anodins après l’amour.
Du moins l’homme semble le croire.
Car aujourd’hui arrêté, face aux questions des gendarmes et du juge d’instruction, Julien cherche les mots.
« La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup. »
Que s’est-il passé, de quoi est-il accusé ?…
*** Plus d’information sur la sélection cannoise 2014 http://www.vivalacinema.net/films-en-competition-cannes-2014-conference-de-presse/ ***
LES BONNES RAISONS DE VOIR CE FILM:
- La nostalgie d’un Simenon
- Mathieu Amalric lunaire
- Bel exercice de style
ET LES RAISONS DE FAIRE L’IMPASSE :
- Un cinéma d’un autre temps ; une histoire d’une autre époque
- Une interprétation souvent trop théatrale
La Chambre bleue un film de Mathieu Amalric… par LesBAdeVivalaCinema
Le Film de Mathieu Amalric ne laisse pas indifférent la presse.
A l’instar du débat animé pour Télérama par Pierre Murat.
Du Cinéma, du vrai!
Œil pour œil, le débat des critiques ciné #284 : “La Chambre bleue”, de Mathieu Amalric
Télérama – un débat animé par Pierre Murat avec Jacques Morice et Samuel Douhaire
émission du mercredi 14 mai 2014
Jacques Morice fasciné !
Très élaboré, juxtaposant sans cesse flash-back et temps présent des interrogatoires, le récit est un puzzle éclaté. Chaque séquence, courte et captivante, crée le suspense, mais s’avère, surtout, un fragment coupant, qui suggère l’enfermement :
Pierre Murat trahit ?!
Comment trahir un auteur aimé ? En l’aimant trop, donc mal. En le tirant à soi au lieu d’aller vers lui. Le roman de Georges Simenon était cru, dur, sexué.
…/…
Mathieu Amalric en a fait un conte mental à base de courts plans secs et explicatifs, censés refléter l’esprit tourmenté du héros. Résultat : zéro émotion, zéro érotisme, zéro trouble.
écoutez le débat directement sur télérama.fr
Festival de Cannes : « La chambre bleue » et « Respire », deux films forts en sélections parallèles
RTL – Laissez-vous tenter – présenté par Michel Cohen-Solal
émission du vendredi 16 mai 2014
… librement adapté du roman policier de Georges Simenon, récit d’amour adultérin virant au crime. Brillant exercice de style sur fond de procès et de flash-back.
Laissez-vous Tenter du 16 mai 2014 par rtl-fr
Festival de Cannes: lettre à… Mathieu Amalric
LEXPRESS.fr – par Éric Libiot
publié le vendredi 16 mai 2014
Déclaration d’amour … cinéphile
Que s’est-il passé pour que je vous aime tant aujourd’hui, alors que j’en connais à qui je claquerais bien le baigneur de plus en plus fort les années venant? Est-ce moi? Est-ce vous? Pourquoi cette Chambre bleue trouve-t-elle tant de grâce à mes yeux, alors que je suis prêt à secouer par les pieds celui qui attaque Simenon sans faire attention? Autant de questions qui me triturent.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/festival-de-cannes-lettre-a-mathieu-amalric_1543876.html#0Kgt8vL1zmSoXFFp.99
LA CHAMBRE BLEUE – LA CRITIQUE DU FILM – Les noces rouges
Avoir-ALire.com – par Virgile Dumez
publié le vendredi 16 mai 2014
Grâce à une parfaite maîtrise de la narration, à des cadrages savants et un sens de l’épure aiguisé, Mathieu Amalric signe un polar trouble qui rend un hommage sincère à l’œuvre de Georges Simenon. Enthousiasmant.
« La chambre bleue », un polar de Mathieu Amalric
La-Croix.com – par Arnaud Schwartz
publié le jeudi 15 mai 2014
Sortant en salles le jour de sa présentation à Cannes, le nouveau film de Mathieu Amalric se présente comme l’adaptation brillante d’un roman de Georges Simenon.
…/…
Tourné « à l’os » dans un format d’image étroit qui renvoie chaque personnage à sa solitude, monté sur un rythme sec et rapide qui entremêle les temps de narration et interdit tout lyrisme, furtivement ponctué de plans magnifiques envoyant au spectateur quelque message presque subliminal, court (1 h 16), dense, haletant et tout en vénéneuse suggestion, La Chambre bleue fait preuve, dans sa retenue même, d’une stupéfiante maîtrise.
LES MYSTÈRES DE «LA CHAMBRE BLEUE» DE MATHIEU AMALRIC
Slate.fr – par Olivier Séguret
publié le jeudi 15 mai 2014
Tout
Ne se refusant rien, il se paye le luxe d’adapter un roman de Simenon que ses maîtres Pialat ou Chabrol ont convoité avant de s’y casser les dents. Caprice dépassant toute mesure, il attribue le rôle féminin principal de cette fiction criminelle à sa propre compagne dans la vie civile, Stéphanie Cléau …/… Amalric s’octroie le rôle du héros-amant de son héroïne-maîtresse, …/… Et comment sanctionne-t-on une telle caricature de cinéma français égocentrique et ethnocentré ? En lui faisant l’honneur des trompettes cannoises et du tapis rouge de la sélection officielle…
et son contraire
Même la construction en flash-backs progressifs et enchâssés évite l’écueil, si courant, d’une préciosité factice au montage : les choses, ici, se mettent en ordre à l’ancienne, avec une sorte de brutalité sobre et efficace. Une fois qu’on l’a fréquentée de près, la Chambre bleue peut de nouveau être considérée à distance et perçue … une prise de risque comme on en voit trop rarement.
Bravo pour ce grand écart Monsieur Séguret.
Mathieu Amalric serait il un brin agaçant mais néanmoins génial ?
LES MYSTÈRES DE «LA CHAMBRE BLEUE» DE MATHIEU AMALRIC
Slate.fr – par jean-Michel Frodon
publié le vendredi 16 mai 2014
Adaptant Simenon, l’acteur-réalisateur part d’une classique enquête sur une affaire d’adultère et de décès suspects pour ouvrir sur un gouffre autrement inquiétant, celui qui sépare les mots et les choses.
A lire dans son intégralité.
REVIEW – La Chambre bleue : Amalric fait de l’oeuvre de Simenon un trip lynchien
Premiere.fr – par Christophe Narbonne
publié le jeudi 15 mai 2014
Christophe Narbonne semble désorienté
Avec ce film dévitalisé, un peu crypté, qui a quelque chose de fascinant, presque de lynchien, Amalric prend le risque de désorienter à la fois le public de Tournée et les amateurs de Simenon