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Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont en DVD Blu-Ray et VOD
Synopsis
Hiver 1915. Internée par sa famille dans un asile du Sud de la France – là où elle ne sculptera plus – chronique de la vie recluse de Camille Claudel, dans l’attente d’une visite de son frère, Paul Claudel.

Bruno Dumont, le réalisateur est un homme connu pour tourner des sujets graves, tourmenté avec des comédiens non professionnels. Habitué aux grands prix du Festival de Cannes, Bruno Dumont aime travailler avec les professionnels de la vie pour interpréter leur propre rôle au cinéma. Ainsi à la demande de Juliette Binoche qui avait envie en partager ce travail et d’aller plus loin dans son métier de comédienne, Bruno Dumont a engagé l’artiste peintre Juliette Binoche pour interpréter l’artiste Camille Claudel. Et voici donc comment débute cette histoire, qui montre 3 jours dans l’enfermement de C Claudel dans un asile du Sud de la France en 1915. Les autres personnages du film, les résidents de cet asile ainsi que les sœurs qui s’en occupent sont joués par les malades mentaux eux-mêmes et les infirmiers. Cette matière donne un film a géométrie variable, un cadre certainement authentique, mais une vie qui est étonnement pas naturel.
Ceci explique l’étrangeté de la matière première : en effet, Juliette Binoche interprète le drame de la folie avec modernité et sans complaisance, son frère joue sur le registre d’un poète touché par la foie à la manière d’un personnage du XIX e siècle, et les autres personnes interviennent devant la caméra avec leur inexpérience et leur sincérité.
Dans cette œuvre je me sens perdue. Pourquoi Camille Claudel est-elle vraiment internée, de la folie de cet acabit on a l’impression d’en croiser beaucoup au XXI me siècle, personne déprimée et recluse avec des excès de sentiment de persécution. Alors pourquoi, comment … aucune de ces questions n’est abordée, Bruno Dumont nous montre une forme de folie, d’injustice, de résignation, un climat, la douleur, la solitude, l’abandon sur l’omniprésence de Juliette Binoche.
C’est peut-être déjà suffisant ?
Allez, j’arrête mon cinéma come disait Papa et je vous souhaite une bonne séance.

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Bruno Dumont : «Enfant, j’en avais rien à faire du cinéma, je préférais bien vivre»
Next.Liberation.fr – entretien conduit par Didier Péron
publié le mardi 19 mars 2013
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
Tous les rectangles blancs, en général. Mais bon, ils étaient pas toujours là… Je me suis incendié au corps noir et blanc de Brigitte Bardot.
Bruno Dumont : « Camille Claudel est une femme magnifiquement humaine »
LaVie.fr – entretien conduit par Frédéric Theobald
publié le vendredi 15 mars 2013
Vous avez souvent travaillé avec des non-professionels, là vous vous retrouvez face à une actrice qui se dit non seulement interprète mais aussi artiste…
D’habitude dans mes films l’acteur est le personnage, donc je confonds l’un et l’autre dans une grande liberté. Ici, il fallait que Juliette Binoche compose son personnage et donc prenne sur elle la psychologie d’une femme qui a existé, sa manière d’être, ses mots et sa façon de dire et ce qu’elle dit. La différence entre un professionnel et un non professionnel est que le registre du premier est plus vaste. Le non professionnel a une densité très forte et une justesse imbattable dans ce qu’il est, par contre il ne sait pas composer
Bruno Dumont : « Je crois beaucoup à la puissance poétique du christianisme »
CinéObs (cinema.nouvelobs.com) – par Sylvie Véran
publié le jeudi 14 mars 2013
Paul Claudel, dans votre film, aspire à la sainteté mais se révèle incapable de faire le moindre geste pour sa sœur…
B. D. : « Tout le problème est là. S’il n’avait pas campé dans les nuées et l’élévation spirituelle, en grand poète de l’au-delà, son geste aurait été plus humain. Mais il est disproportionné. Qui peut lui jeter la pierre ? Je porte Paul, et je ne dois pas le condamner en le dirigeant. De toute façon, sa lâcheté va arriver, on n’y coupera pas. Je connais aussi, pour l’avoir lu, sa culpabilité ultime.
…/…
Et le catholicisme dans cette affaire ?
B. D. : « Paul Claudel représente le grand théâtre du catholicisme. Les grands auteurs catholiques m’ont toujours passionné. Péguy, Bernanos, Claudel placent cette religion à sa place, c’est-à-dire au théâtre. Je crois beaucoup à la puissance poétique du christianisme. »
Bruno Dumont et François Angelier
France Culture – La grande Table (2ème partie) – animé par Caroline Broué
émission du mercredi 13 mars 2013
Caroline Broué a été convaincu par « Camille Claudel 1915 »
«Camille Claudel 1915» : Juliette des esprits dérangés
Next.Liberation.fr – par Gérard Lefort
publié le mercredi 13 mars 2013
La réussite du film tient donc à une double opération d’effacement : effacement de la star, effacement du personnage historique. Rendre imperceptible la renommée, le ouï-dire. Cette dissolution est un bon débarras qui permet à Dumont de se précipiter sur l’essentiel : quelques jours dans la vie d’une femme folle, tout entière mobilisée par l’annonce d’une visite à ses yeux cruciale, celle de son frère cadet, le célèbre Paul, écrivain allumé et grand bourgeois mystique, «petit Paul», disait-elle.
Bruno Dumont : « Je crois beaucoup à la puissance poétique du christianisme »
La-Croix.com – entretien conduit par Jean-Claude Raspiengeas
publié le mercredi 13 mars 2013
Paul Claudel, dans votre film, aspire à la sainteté mais se révèle incapable de faire le moindre geste pour sa sœur…
B. D. : « Tout le problème est là. S’il n’avait pas campé dans les nuées et l’élévation spirituelle, en grand poète de l’au-delà, son geste aurait été plus humain. Mais il est disproportionné. Qui peut lui jeter la pierre ? Je porte Paul, et je ne dois pas le condamner en le dirigeant. De toute façon, sa lâcheté va arriver, on n’y coupera pas. Je connais aussi, pour l’avoir lu, sa culpabilité ultime.
…/…
Et le catholicisme dans cette affaire ?
B. D. : « Paul Claudel représente le grand théâtre du catholicisme. Les grands auteurs catholiques m’ont toujours passionné. Péguy, Bernanos, Claudel placent cette religion à sa place, c’est-à-dire au théâtre. Je crois beaucoup à la puissance poétique du christianisme. »
Juliette Binoche : moi, Camille Claudel
CinéObs (cinema.nouvelobs.com) – par Bernard Génies
publié le mardi 12 mars 2013
… Bruno Dumont s’est librement inspiré de la correspondance de Camille Claudel, de celle de son frère ainsi que des archives médicales pour donner forme à cet univers, confiant le rôle principal à Juliette Binoche. Les acteurs qui l’entourent sont des patients soufrant de maladie mentale tandis que les infrmières qui les côtoient chaque jour interprètent le rôle des nonnes. …
Camille Claudel 1915 et A la merveille
France Culture – La Dispute – animé par Arnaud Laporte
émission du mardi 12 mars 2013
La Dispute se penche sur l’actualité cinématographique avec les critiques suivants :
– Jean-Baptiste Thoret (Charlie Hebdo)
– Alain Spira (Paris Match)
– Antoine Guillot (France Culture)
“Camille Claudel 1915″ : Juliette Binoche, à la folie
LesInRocks.com – par Jean-Baptiste Morain
publié le mardi 12 mars 2013
Jean Baptiste Morain touché par la grâce…
Sans effet de manches, avec humilité, Dumont réalise son film le plus bouleversant, le plus en empathie avec ses personnages. Et nous touche au plus profond de notre être.
Bruno Dumont: « Cet été je vais tourner une comédie dans le Nord! »
LEXPRESS.fr – par Baptiste Liger
entretien publié le mardi 12 mars 2013
Le film est né d’une rencontre entre Juliette Binoche et le réalisateur. Rien n’était écrit.
Au travers de cet entretien on découvre un homme, Bruno Dumont, qui sait ce qu’il veut.
Comment en êtes-vous venu à tourner Camille Claudel 1915?
Juliette Binoche m’a appelé, en me laissant un message pour me dire qu’elle désirait travailler avec moi. Bon, j’étais en plein tournage, j’avais d’autres choses sur le feu, et je ne l’ai recontactée deux mois plus tard. On s’est rencontré, et je lui ai dit : « OK. Mais que voulez-vous faire? » Elle cherchait plutôt un sujet contemporain sur le femme d’aujourd’hui, un truc de ce genre-là. Moi, je lui ai tout de suite proposé autre chose, à savoir Camille Claudel internée – quelque chose qui me trottait déjà dans la tête. Elle a immédiatement accepté, alors que je n’avais pas écrit le scénario. Comme elle a à peu près le même âge que Camille Claudel à cette époque et qu’elle est aussi artiste-peintre, ça collait et j’avais de bons éléments entre les mains. Je l’ai prévenue, attention : » vous serez payée tel tarif, vos ne serez pas maquillée, etc. » Elle a accepté toutes les conditions. L’aventure était lancée…
Juliette Binoche + Bruno Dumont = Camille Claudel 1915
France Inter – On aura tout vu – animé par Blandine Masson
émission du dimanche 10 mars 2013
Christine Masson et Laurent Delmas reçoivent Bruno Dumont et et Juliette Binoche pour le film Camille Claudel 1915.
sans oublier le débat critique des films à l’affiche.
Les films de notre partie critique :
Spring Breakers / Harmony Korine
The Sessions / Ben Lewin
Outreau, L’Autre Vérité / Serge Garde
A La Merveille / Terrence Malick
No / Pablo Larrain
Vivan Las Antipodas / Victor Kossakovsky
Face au film : CAMILLE CLAUDEL 1915
Ciné + – Face au film – animé par Pierre Zeni
émission du vendredi 1 mars 2013
Face au film du 01/03/2013, propose une rencontre avec l’équipe du film CAMILLE CLAUDEL 1915, le réalisateur Bruno Dumont, les comédiens Juliette Binoche et Jean-Luc Vincent, ainsi que l’attachée de presse Mathilde Incerti. Un rendez-vous de Ciné + présenté par Pierre Zéni avec Gildas Le Gac, Christine Masson et Fabrice Leclerc.
c’est un avis assez différent de la presse en général, ca m’interresse !