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Daniel Day-Lewis dans Lincoln, l’incontournable Steven Spielbergen – DVD Blu-Ray et VOD
Synopsis
Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Cet homme doté d’une détermination et d’un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.
Un jour quelqu’un m’a dit : « personne n’est indispensable ». C’était bien sûr à mon encontre, inutile de vous dire qu’à l’époque je n’ai pas beaucoup apprécié la maxime, et c’est d’ailleurs pour cela que j’en ai fait mon conjoint depuis 20 ans… Na !
Eh bien ici, voyez-vous, le film de Spielberg nous démontre que si… au-delà de ma petite existence, il y a réellement des êtres indispensables, irremplaçables et Lincoln est de cette race-ci !
Ahhh ….. Mais je vois que certains de vous doutent ? On ne refait pas l’histoire me direz-vous, alors il est difficile d’imaginer qu’au XXIe siècle l’esclavagisme de l’homme par l’homme puisse encore exister… et qu’ainsi si cela n’avait pas été Abraham Lincoln, vous pensez que quelqu’un autre aurait fait le job ?
Pardon …. ! Ah si, finalement … vous avez remarqué que certains hommes ont plus de droits que d’autres ? Vous distinguez dans notre monde moderne de-ci et là une certaine aliénation des uns par les autres ?
Ohhhh mais alors Merci M. Abraham Lincoln d’avoir mis un frein en 1865 à l’esclavage organisé et stoppé net cette notion économique qui décrivait « une institution bénéfique. » Merci d’avoir répandu l’idée selon laquelle « le gouvernement des États-Unis s’efforce de rendre une égale et exacte justice à tous les États et à tous les hommes. Les nations n’existent pas pour elles-mêmes, mais pour promouvoir le bien-être et le bonheur de l’humanité », extrait de la lettre d’Abraham Lincoln à Karl Marx, si si !
Évidemment, lorsque l’on a tout cela dans la tête depuis ses 6 ans (à l’exception de ma petite digression personnelle) et que l’on s’appelle Steven Spielberg il est difficile de faire de l’Histoire de l’un des pères fondateurs des États-Unis, une daube intersidérale. En effet, ce film est une œuvre brillante, pointue, « scalpélisée » des quelques dernières semaines nécessaires à Lincoln pour faire voter l’adoption du treizième amendement sur l’abolition de l’esclavage. Le film dépeint Lincoln, un homme scrupuleux dans la solitude de l’exercice de l’Etat avec à la fois ses doutes et une farouche détermination. Lincoln apparaît également en mari inquiet parfois déprimé et en père bouleversé. Le sang de ses proches et de la nation forme une rivière qui ne cesse de croitre et de l’encercler. Et pour tarir ce flot incessant, il devra s’acharner à trouver des réponses aux incommensurables problèmes qui se posent à lui. Il faut rappeler que la guerre civile ou – guerre de Sécession, comme nous le disons – a été la plus meurtrière de toute l’histoire de l’Amérique, bien au-delà des guerres mondiales ou de la guerre du Vietnam.
Revenons-en au film : Daniel Day Lewis est Abraham Lincoln, pas plus… pas moins. Il est exceptionnel dans sa posture, dans sa tempérance et son charisme. Il donne une profondeur, une réflexion, une introspection au personnage hors du commun. Il est bien aidé en cela par des dialogues précis, intelligents. Il incarne l’homme et le mythe, il est Abraham, il est Lincoln. Etonnement, Spielberg s’insinue dans ces moments décisifs presque à petits pas. On ressent peu de grands mouvements de caméra, de mise en scène époustouflante.
Le réalisateur donne toute l’ambition de son travail à travers Lincoln, les personnages, les décors et costumes. Voici 2h29 de débats animés sur fond de guerre civile ou rien, non rien, n’est à jeter. Garder tout, c’est grand c’est beau ! Ainsi donc, il n’y a sans doute pas meilleure façon d’appréhender cette période de l’histoire des Etats-Unis.
En tous les cas, je la préfère à Mme Plancouette, ma prof d’histoire – géo de 4ème. Ah au fait… dans 1 siècle ou 2 qui fera le film sur l’égalité des droits civils, comme l’égalité au mariage, par exemple… mais c’est une autre histoire !
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14/01/2013
Les critiques sont unanimes : Daniel Day-Lewis incarne avec brio le Lincoln de Spielberg . En témoignent ses nominations pour le Prix du meilleur acteur aux Golden Globes et son tout récent trophée reçu aux Critics Choice Awards.
L’acteur avait pourtant refusé, à l’aube du projet au début des années 2000, d’interpréter le 16è Président des États-Unis, comme l’a dévoilé Steven Spielberg, en publiant sur le site du Hollywood Reporter, la lettre de refus de Day-Lewis. « Même si je suis fasciné par Abe [Abraham Lincoln, ndlr], ce n’est qu’en tant que spectateur, qui rêve de découvrir une histoire qui le passionne. Pas en tant qu’interprète » se justifie notamment l’acteur dans son courrier. Ce n’est que six ans plus tard, grâce aux bons conseils de Leonardo DiCaprio qui l’incite à reconsidérer la proposition de Spielberg, que Day-Lewis accepte finalement le rôle.