* Disponible en DVD Blu-ray et VOD · Comédie · DVD · DVD Septembre 2013 · Films & media
La Fleur de l’âge de Nick Quinn – En DVD, Blu-Ray et VOD
Synopsis
Gaspard Dassonville a 63 ans. Son style de vie en a la moitié : producteur de télévision réputé, il accumule les compagnes trentenaires et s’obstine à ignorer tout signe de vieillissement. Mais le grand âge lui tombe dessus avec fracas : Gaspard est contraint d’accueillir chez lui son père Hubert, devenu dépendant. Vieillard indomptable, Hubert vient perturber l’arrangement de son fils avec une jeunesse illusoire. Le duo se transforme en trio avec l’arrivée de Zana, aide-soignante aux références douteuses et à l’imagination débridée. Fascinés chacun à sa manière par cette femme peu conventionnelle, père et fils s’affrontent et se redécouvrent.
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La fleur de l’âge de Nick Quinn : cinéma et dépendance
SeniorActu.com – par La Rédaction
publié le jeudi 2 mai 2013
Trois entretiens : Nick Quinn, Pierre Arditi, Jean Pierre Marielle
Le réalisateur
Depuis vingt ans, on vous connaît surtout pour vos documentaires, dont certains – Karaoke Angels – ou plus récemment, une série sur l’histoire des villes à travers leurs ordures ménagères, ont fait un tabac sur Arte.
J’ai fait mes études de cinéma en France à la section réalisation de La fémis. Le hasard et les opportunités de la vie m’ont très vite amené, presque malgré moi, à me spécialiser dans ce genre. Le documentaire est une formidable école : on vous demande d’entrer dans la vie de gens que vous ne connaissez pas et de les interroger sur les raisons qui les poussent à agir comme ils le font. Il faut savoir les regarder avec humanité et tendresse mais aussi avec une certaine cruauté ; être en mesure de leur dire : « Voilà ce que je vois ». On y apprend à capter le réel.La fleur de l’âge est votre premier long-métrage de fiction. Qu’est-ce qui vous a décidé à sauter le pas ?
J’avais cette envie depuis toujours.
Pierre Arditi
La scène de la douche, lorsque Gaspard lave Hubert, est bouleversante. Il y passe une tendresse extraordinaire.
Marielle et moi appréhendions tous les deux beaucoup cette scène et avons mis de côté toute espèce de pudeur pour la tourner. Nous nous sommes littéralement jetés à l’eau. Cette scène, je la vois presque comme une relation amoureuse. Tout est dit : Gaspard a l’air de laver son père. En réalité, c’est lui qu’il lave : il se débarrasse de toutes les idées préconçues qu’il avait, d’un vernis inutile. Il existe enfin.
Jean Pierre Marielle
Vous revendiquez le fait de peu travailler vos personnages. Péché d’orgueil ?
Pas du tout. C’est parfaitement exact. J’ai toujours essayé de rendre familières les silhouettes qu’on me proposait et qui me plaisaient sans chercher à creuser très loin… La relation avec un personnage est une rencontre bizarre, vous savez : vous croyez le cerner, vous vous racontez des choses sur lui, vous cherchez un tas d’explications et parfois vous vous trompez. Il ne faut pas se battre avec, plutôt le laisser venir.
Pierre Arditi dans La Fleur de l’âge
LeFigaro.fr – par Marie-Noëlle Tranchant
publié le mardi 30 avril 2013
Il y a du Ronsard et du Queneau dans la légèreté d’Arditi, entre nostalgie et ironie. «La vie, ce n’est pas comme la caisse d’épargne. Si on l’économise, on ne vous sert pas d’intérêts à l’arrivée. Il fallait vider votre compte. Si vous ne l’avez pas fait, il va directement à la poubelle. Et vous avez eu tort de ne pas en jouir.»
Savourer plutôt que posséder, dépenser plutôt qu’amasser, c’est l’art de vivre de ce généreux qu’on aurait tort de voir superficiel parce qu’il est aimable. «J’ai été très bien élevé, dit-il. Je ne dénigre pas l’argent, mais ne le tiens pas pour une finalité.»
Viens chez moi, j’habite chez mes enfants
Madame.Figaro.fr – par Tatiana Chadenat
publié le mardi 30 avril 2013
Interview du sociologue Michel Billé, coauteur de “La Tyrannie du bien vieillir”
Lefigaro.fr/madame. – Dans La Fleur de l’âge, le personnage de Gaspard préférerait placer son père en maison de retraite. Vivre avec ses vieux parents ne peut-il pas constituer un choix acceptable, voire « louable » ?
Michel Billé. – Cette situation existe en France dans certaines familles aisées où l’on continue à vivre ensemble. Cela peut permettre des échanges, des services, une transmission culturelle intéressante. À l’inverse, dans beaucoup d’autres cas, il y a cohabitation par pauvreté. Et même dans ces situations où des liens se créent par défaut, il peut y avoir de belles solidarités. Mais, si l’on veut parler globalement : la tendance, c’est un habitat par génération, où chacun s’organise de la manière la plus indépendante possible.
…/…
En quoi le fait de vivre avec les anciens transforme-t-il les liens familiaux ?
Dans La Fleur de l’âge, le personnage principal est célibataire, mais on aurait pu imaginer la relation particulière de son père avec ses petits-enfants.
Lorsqu’une personne de 80 ans revient vivre chez ses enfants, ils ont généralement 60 ans et sont souvent eux-mêmes grands-parents. Quand leurs petits-enfants viendront les voir, ils pourront rencontrer leur arrière-grand-parent. Cela donnera une confrontation de générations parfaitement intéressante. Le psychanalyste Erik Erikson disait : « Pour élever des enfants qui n’aient pas peur de la vie, il faut qu’ils côtoient des vieillards qui n’aient pas peur de la mort. »
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Julie Ferrier
France Inter – Eclectik – animé par Rebecca Manzoni
publié le dimanche 28 avril 2013
Autoportrait …
face à l’invité : Pierre Arditi
Ciné + – Face à l’invité – animé par Pierre Zeni
émission du samedi 20 avril 2013