07/02 – selon Thierry
Bonjour, à tous
L’actualité est particulièrement dense… alors bonne lecture
«Psychose», le film à personnalités multiples
Slate.fr – Jean Marie Pottier le 6 février
Un peu d’érudition autour du film Psychose à l’occasion de la sortie du film Hitchcock de Sacha Gervasi
Petit quiz cinéphilique :
un chef-d’œuvre qui a donné lieu à une suite? Facile: 2001, l’odyssée de l’espace, par exemple.
A un remake? A bout de souffle.
A un prequel? Le Parrain.
A une série télé? Casablanca ou M.A.S.H.
Et à un remake + des suites + un prequel + une série télé + des œuvres d’art moderne?
Ce mouton à cinq pattes existe: il s’agit du Psychose de Hitchcock, que la revue britannique Sight & Sound classait, l’été dernier, 34e de son palmarès des meilleurs films de l’histoire.
On pourra continuer par l’entretien d’Olivier Bonnard avec Nicolas Saada, autre spécialiste d’Hitchcock.
« Hitchcock fantasmait la violence tout comme il fantasmait le sexe »
CinéObs – Par Olivier Bonnard 6 février 2013
Connaisseur de l’œuvre de Hitchcock, lui-même metteur en scène (« Espion(s) »), Nicolas Saada vient nous rappeler pourquoi Hitchcock reste moderne.
Plus de 50 ans de mariage avec le «Maître du suspense»
LeFigaro.fr – Par Marie-Noëlle Tranchant le 5 février
Marie Noelle Tranchant évoque la vie de l’épouse d’Alfred Hitchcock : Alma Reville
En recevant un prix pour l’ensemble de sa carrière, Alfred Hitchcock a tenu à mentionner «quatre personnes» particulièrement précieuses pour lui: «La première est monteuse, la deuxième scénariste, la troisième est la mère de ma fille, Pat, et la quatrième est une merveilleuse cuisinière qui fait toujours des miracles. Elles se nomment Alma Reville.» Joli hommage à celle qui l’a accompagné fidèlement, de leur mariage, en 1926, à sa mort, en 1980.
Alfred Hitchcock sur le fil du rasoir
LeFigaro.fr – Olivier Delcroix le 5 février
Olivier Delcroix semble convaincu par Sacha Gervasi et Anthony Hopkins
En racontant le tournage de Psychose, Sacha Gervasi met en lumière les relations entre le cinéaste et sa femme, Alma.
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La réussite du film tient au fait d’avoir su révéler le véritable Alfred Hitchcock derrière l’aimable caricature, d’avoir pu découvrir les failles de l’homme au-delà de l’icône. Le tout enrobé d’humour british, comme il se doit…
Scarlett Johansson, bonne dans un mauvais Hitchcock ?
Europe1.fr – The Louizz du 6 février
Scarlett Johansson, bonne dans un mauvais… par Europe1fr
Emission spéciale Hitchcock avec Gilles Jacob
France Inter – DownTown du 6 février
début du « dossier Hitchcock » à 4’30 »
Bertrand Tavernier et Patrick McGilligan dans L’humeur Vagabonde
France Inter – entretien avec Kathleen Evin
Rediffusion, le 6 février de l’émission du 2 février 2011 à l’occasion de la sortie du film
Hitchcock et les femmes
France Inter – le Billet d’Éric Delvaux du 6 février
Wadjda, le film de Haifaa Al-Mansour, fait aussi beaucoup parler et écrire. Pour preuve :
Haifaa Al-Mansour: en jeans et sans voile
Liberation.fr – ANNE DIATKINE le 4 février
Dans cet article Anne Diaktine nous dresse plus le parcours de la réalisatrice Saoudienne qu’elle nous délivre une critique du film. Mais le portrait est réussi.
Il n’y a pas de salle de cinéma en Arabie Saoudite, pas de production, et bien sûr pas de cinéaste. Il n’y a pas de femmes dans l’espace public, ou seulement des ombres au soleil, sous tutelle jusqu’à leur mort. Elles ne peuvent pas quitter le pays sans que leur mari, père ou frère ne donnent leur accord
Des jeans, une élocution rapide, beaucoup de gaieté, et aucun foulard. C’est une jeune femme, Haifaa al-Mansour, qui vient de réaliser Wadjda, le premier film saoudien de l’Histoire du cinéma. Saoudien, car produit et tourné en Arabie Saoudite, avec des acteurs saoudiens, femmes et hommes.
Continuons par une Interview de Haifaa Al Mansour
Haifaa Al Mansour : « Je veux servir d’exemple »
Le Journal du Dimanche – propos recueillis par Stéphanie Belpêche publiés le 3 février
La réalisatrice signe le premier film saoudien, sur l’histoire d’une fillette qui rêve de posséder un vélo. Une pépite qui nous fait entrer dans l’intimité d’un monde verrouillé par les interdits
Être la première femme réalisatrice en Arabie saoudite, c’est une responsabilité?
Évidemment. Je veux raconter des histoires qui ont du sens, ouvrir la voie, servir d’exemple. Les conservateurs ne sont pas opposés aux films, mais au fait de les projeter en public, parce que c’est contraire à la décence et à la pureté. Il n’y a pas d’industrie du cinéma, car il n’y a pas de salles, alors que le monde de la télévision est très dynamique. Mon scénario a obtenu sans problème les autorisations.
Et comme hier, revenons à un article qui souligne le talent de la réalisatrice
« Wadjda », œuvre pionnière du cinéma saoudien
La-croix.com – ARNAUD SCHWARTZ – le 5 février
Après quelques courts métrages, cette première fiction longue apporte la preuve d’un réel talent, mis au service d’un récit accessible, apte à soulever les questions les plus épineuses sans provocation. Loin de ces cinéastes opprimés qui, en Iran ou ailleurs, sont contraints à l’exil, Haifaa Al Mansour dit vouloir accompagner le changement de l’intérieur. Elle veut croire que ces petits pas mesurés sont solidement assurés.
La fille de nulle part. Ce film est il un OVNI ?
Écoutons son réalisateur sur France Culture
 
Le RDV avec Jean Claude Brisseau
France Culture – le 6 février
L’entretien avec Jean claude Brisseau, concernant son dernier film « La fille de nulle part », débute à 13’17 ».
Un personnage !
Continuons par un entretien, et quelques bierres partagées, entre Jean-Claude Brisseau le réalisateur, et Jérémi Couston de Télérama
Un cinéaste au fond des yeux #126 : Jean-Claude Brisseau, réalisateur de “La Fille de nulle part”
Telerama.fr – Propos recueillis par Jérémie Couston publiés le 6 février
Il est obsédé par “l’idée paradoxale de faire des films originaux mais grand public”. Sa “Fille de nulle part”, en salles depuis le 6 février, a reçu le Léopard d’or au festival de Locarno. Jean-Claude Brisseau répond à notre questionnaire intime et cinéphile.
Pourquoi filmez-vous ?
Parce que j’aime bien faire des films. J’aime faire des choses difficiles en donnant l’impression que c’est facile. C’est lié à mes amours d’enfance où je vivais dans un monde d’illusion pour échapper à la vie quotidienne.Le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ?
J’ai l’impression que tout est quasiment terminé. J’en ai tellement pris dans la gueule que je ne suis pas très optimiste. Subsiste l’envie de faire des films qu’on ne voit pas ailleurs…
«On s’est servis d’une poussette pour les travellings»
Liberation.fr – Par JULIEN GESTER – 5 février 2013
Autre entretien, mais celui ci est tres axé sur le tournage et la production du film.
Jean-Claude Brisseau revient sur les raisons qui l’ont poussé à tourner, chez lui, avec des moyens rudimentaires, un home-movie pourtant ambitieux.
Pensez-vous que vous auriez pu réaliser un film aussi libre et détaché des genres dans un cadre de fabrication industrielle classique ?
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Pour revenir à votre question, je pense que c’est culturellement compliqué, en France, de mélanger les genres. Même les films de Godard, Truffaut ou Renoir qui s’y sont essayés ont été des échecs. Le fait d’hybrider de la poésie avec des éléments fantastiques ou grotesques, cela n’est pas inscrit dans notre culture, pas conforme. C’est quelque chose de beaucoup plus anglo-saxon, profondément enraciné chez Shakespeare.
La fille de nulle part, bouts de ficelle et sincérité
la-croix.com – CORINNE RENOU-NATIVEL le 5 février
Une critique en demi teinte
Léopard d’or au festival de Locarno, ce film fait-maison avec un budget minuscule agace à plus d’un titre, mais séduit par sa sincérité.
Ne feignons pas de l’ignorer : l’économie de bouts de ficelle qui a prévalu à la réalisation du film se voit à l’écran. Le maquillage de Dora, blessée par son agresseur, ne fait pas illusion une seconde.
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Jean-Claude Brisseau, acteur sans jeu, aurait dû rester derrière la caméra. Les longs dialogues autour du manuscrit paraissent filandreux. Et pourtant, malgré tous ces défauts patents, le spectateur finit par se trouver happé par le récit et les personnages attachants de ce film austère et poétique, aussi sincère que naïf.
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Finissons sur ce « Brisseau » par un joli compliment
La Fille de nulle part
LaVie.fr – FRÉDÉRIC THEOBALD le 7 février
S’il fallait faire un éloge des vertus du dénuement en matière de création, cette Fille de nulle part serait un modèle. Avec un rien, Jean-Claude Brisseau bricole un film aussi vivifiant qu’étrange où l’on cause mythes, rêves, croyances, religions…
SHADOW DANCER : Chronique
CinemaTeaser.com – Par Aurélien Allin le 6 février
Le conflit anglo-irlandais décortiqué dans un thriller glacial, porté par une immense Andrea Riseborough.
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Ainsi, à mi-chemin du pur thriller et du drame familial, SHADOW DANCER se penche davantage sur l’humain que la politique, … Comme il l’avait fait dans RED RIDING 1980, James Marsh, connu également pour ses documentaires (LE FUNAMBULE), s’intéresse avec finesse à l’étroite ligne qui sépare la justice de la vengeance, l’honnêteté de la manipulation, la cause de la politique ou le patriotisme du nationalisme.
Aurelien Allin termine cette article par un enthousiasme débordant pour l’actrice principale
De cette désincarnation volontaire – et pourtant immersive – émerge la performance ahurissante d’Andrea Riseborough, seule véritable présence charnelle du film, qui le cornaque avec une flamboyance discrète et une puissance émotionnelle fascinante.
« Shadow Dancer », une taupe à l’IRA
LePoint.fr – par FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN le 5 février
Où l’on découvre que François Guillaume Lorrain a particulièrement bien aimé le film de James Marsh
Ce prisme quasi tribal est très réussi. L’amorce sentimentale est moins convaincante, mais la facture sobre, oppressante, heureusement dépourvue de tout pathos, de l’ensemble, emporte le spectateur. Le ressort est tendu jusqu’à la fin et on reste dans cette intéressante zone grise où se débattent les deux protagonistes. Bref, voici le bon premier thriller politique de l’année.
Itou pour Emmanuèle Frois du Figaro
Shadow Dancer : Belfast, nid d’espions
LeFigaro.fr – Emmanuèle Frois le 5 février
Un thriller paranoïaque dans la lignée de La Taupe . Il faut aller voir le film pour connaître la signification du terme Shadow Dancer que Clive Owen ne connaissait pas avant de lire le scénario. Suspense, suspense…
Passons maintenant aux autres films de la semaine
Nicole Garcia, une mère envahissante
LeFigaro.fr – Marie-Noëlle Tranchant le 5 février
Un entretien avec Nicole Garcia qui met l’accent sur sa proximité avec Brigitte Roüan qui a réalisé le film « Tu honoreras ta mère et ta mère ».
En ce qui concerne le film lui même Marie-Noëlle Tranchant n’a pas boudé son plaisir.
Si l’action est un peu relâchée, les péripéties parfois artificielles, cette joyeuse tribu dominée par une mère possessive et nostalgique a le charme désordonné des vacances, du temps toujours trop court, du soleil et des ruines.
À lire cet autre entretien dans lequel les 2 protagonistes sont ensemble.
On y découvre encore plus leur complicité.
Brigitte Roüan et Nicole Garcia, un air de famille
CinéObs – par Sophie Grassin le 6 février
Dans « Tu honoreras ta mère et ta mère » réalisé par Brigitte, Nicole interprète Jo, mère possessive de 4 grands garçons qui se retrouvent l’été en Grèce. Une comédie solaire sur la fratrie, la peur de l’abandon, la maternité. Entretien croisé.
Nicole, pour quelles raisons le scénario de « Tu honoreras ta mère et ta mère » vous a-t-il plu ?
Nicole Garcia. J’aimais son caractère foutraque, terme minoré pour évoquer la liberté. Brigitte fait imploser les règles de la narration, cache sa veine sombre sous la légèreté. Jo vit la possible fracture avec ses fils comme autant de ruptures amoureuses.
Arrêtez-moi
Miou-Miou : « un avantage acquis n’est plus un avantage… »
CinéObs – Guillaume Loison le 6 février
Dans « Arrêtez-moi », adaptation des « Lois de la gravité », de Jean Teulé, Miou-Miou incarne un lieutenant de police désabusé qui refuse d’embastiller Sophie Marceau, femme battue venue se constituer prisonnière pour le meurtre de son mari violent.
Guillaume Loison s’entretien avec Miou-Miou
Vous évoquez l’ambiance du plateau : vous vous êtes donc bien entendue avec Sophie Marceau, qui est quasiment votre seul partenaire.
Je me suis surtout isolée. Elle aussi. Je ne sors jamais le soir après le tournage. Je restais dans ma chambre, je ne pensais qu’à mon texte. On n’a pas spécialement besoin d’être copain avec son partenaire de jeu. Si l’on devait se régler l’une par rapport à l’autre ? Bien sûr, mais chacune se focalisait sur son personnage.
Faut-il aller voir Gangster Squad?
LExpress.fr – Par Fabrice Leclerc et Eric Libiot (LEXPRESS.fr), publié le 05/02/2013
Le face à face entre Eric Libiot, rédacteur en chef culture à L’Express et Fabrice Leclerc, rédacteur en chef de Studio Ciné Live. Cette semaine Gangster Squad de Ruben Fleischer.
Le débat vient après une introduction concernant Wadjda et Ted (en DVD)
Thomas Baurez (Studio Ciné Live) en profitte pour nous faire une petite retrospective des films de gangster
Le film de Gangster dans tous ses états
CinéObs – Par Thomas Baurez (Studio Ciné Live), publié le 06/02/2013
Plus fort que le western ou la comédie musicale, le film de gangster n’a pas cessé de se réinventer. Voyage au-dessus des lois.
À écouter
La chronique de Stéphane Boudsocq
RTL – Laissez-vous tenter du 6 février 2013
-« Hitchcock » de Sacha Gervasi avec Anthony Hopkins
– « Gangster Squad » de Ruben Fleischer avec Sean Penn et Ryan Gosling
-« Shadow dancer » de James Marsh avec Clive Owen
– « Arrêtez-moi » de Jean-Paul Lilienfeld avec Sophie Marceau et Miou-Miou
– » Wajda » d’Haïfaa Al Mansour
La Dispute du 5 février
France Culture – Arnaud Laporte
Arnaud Laporte et ses invités, Charlotte Garson des Cahiers du Cinéma, Florence Ben Sadoun de Elle, Corinne Rondeau de France Culture nous parlent de :
Lincoln de Steven Spielberg
La Fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau.
Charlotte Garson nous fait part de son coup de Coeur
Happiness Therapy David O. Russel
pour Florence Ben Sadoun c’est le Wadjda de Haïfaa Al Mansour qui l’a touché
A demain
Thierry Coulmain
La fille de nulle part – Passion – Wadjda – Shadow dancer – Hitchcock – Happiness therapy – Lincoln – Zero Dark Thirty
… la poussière du temps – des morceaux de moi – les Misérables -Turf – Hôtel Transylvanie – Antiviral Good by Morocco – Flight …