18/02 selon Thierry
Bonne semaine à tous,
si ce n’est pas encore fait au Cinéma, découvrez Goodbye Morocco en lisant les interviews de son réalisateur Nadir Moknèche.
Mais avant, découvrez deux jeunes actrices (Ana Girardot, Adèle Exarchopoulos) qui semblent se frayer un chemin prometteur! À parcourir, donc, deux articles biographiques (Libération, L’Express) qui soulignent des profils bien différents.
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Et pour commencer : Les « Goyas »
Goya 2013: Intouchables et Blancanieves victorieux
LEXPRESS.fr/AFP
publié le lundi 18 février 2013
Intouchables cela fait toujours plaisir.
Mais Blancanieves c’est parfait pour ce film sorti il y a trois semaines en France. Il ne pourra que trouver son public.
Boudé par les Oscars, Intouchables de Toledano et Nakache a reçu le prix du meilleur film européen à la 27e cérémonie Goya
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Autres lauréats lors de cette cérémonie, le film original et en noir et blanc de Pablo Berger Blancanieves récompensé en tant que meilleur film, meilleur scénario etmeilleur actrice féminine pour Maribel Vertu.
Hijos de las nubes, un film de Alvaro Longoria avec Javier Bardem, Elena Anaya – meilleur documentaire
Juan de los muertos (Jean des morts) film de Alejandro Brugues – meilleur film ibéro-américain
Jose Sacristan dans El Muerto y ser Feliz – meilleur acteur
Juan Antonio Bayona pour The Imposible. – meilleur metteur en scène
L’entrée dans la danse
Next.Liberation.fr – par Françoise-Marie Santucci
le vendredi 15 février 2013
Portrait contemporain d’une actrice très contemporaine : Ana Girardot.
Françoise-Marie Santucci nous décrit une actrice bien dans son époque qui fera sa place… ou pas.
Vous et Moi quoi ! Mais sous une plume « Fashion » et sous les spotlights.
On se rend compte assez vite qu’Ana Girardot est plus marquante en représentation, filmée ou photographiée, qu’en vrai (et ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas jolie en vrai). C’est l’indispensable qualité d’un acteur, et peut-être la seule pour laquelle il n’a aucun mérite: ce qu’il laisse échapper de lui, malgré lui.
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Ana n’a guère regardé les films de ses parents («pas génial de les voir faire les guignols, non?»), et ne semble pas réfléchir en terme de génération. Elle vit, prend ce qu’il y a à prendre, ne se sent gênée d’aucune lacune culturelle, n’a eu l’idée que récemment de la signification du mot «effort»
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N’hésite pas à dire son admiration.
Pour Maïwenn, rencontrée trois fois, qui «la fascine, ses films sont tellement forts». Pour Grégory Gadebois ou Céline Sallette, ces acteurs «trop géniaux, trop doués», croisés sur le tournage des Revenants, … /… «Je n’ai pas vraiment compris mon rôle, et je ne suis pas sûre que Fabrice Gobert – le réalisateur – non plus, mais c’était emballant, et il y avait une telle atmosphère…»
Adèle Exarchopoulos, la révélation de Des morceaux de moi
LEXPRESS.fr – par Thierry Chèze
publié le samedi 16 février 2013
Adèle Exarchopoulos est une véritable révélation pour Thierry Chèze.
Il nous dit pourquoi dans cet article biographique
Avant qu’on ne la retrouve chez Abdel Kechiche dans Le bleu est une couleur chaude, cette jeune comédienne très douée crève l’écran par son énergie, sa gouaille et la précision de son jeu dans le premier film de Nolwenn Lemesle.
a propos du film, Elle dit :
« J’ai été emballée par la lecture du scénario et par ce personnage qui va passer, au fil des événements, de l’adolescence à l’âge adulte. Je crois que j’avais besoin d’un tel rôle. Car je n’en peux plus de jouer uniquement les enfants à l’écran! »
et Thierry Chèze renchéri
Evitant toute caricature, elle touche par le mélange de maturité et d’enfance qu’elle apporte avec un naturel saisissant à son personnage. On sent une liberté infinie dans son jeu et un enthousiasme à partager les scènes avec ses partenaires qu’ils soient de sa génération … ou plus installés dans le métier …
Bref, la voir à l’écran est un ravissement de chaque instant.
Neuf adaptations des « Misérables » si celle de Hooper vous déçoit
Rue89.com – par François Oulac
le dimanche 17 février 2013
François Oulac se réfère à Arnaud Laster, président de la Société des amis de Victor Hugo pour ressortir 9 versions des « Misérables »
Érudtion quand tu nous tiens!
9 : la plus exotique
On ne compte plus les adaptations étrangères du roman. La première, réalisée par J. Stuart Blackton, date de 1909. Dès 1923, une version japonaise est tournée, sous le nom « Aa mujo : Kohen ». Ce qui peut donner lieu à des transpositions insolites pour un public français. Arnaud Laster :
« Dans la version japonaise de 1938, l’épisode de l’insurrection devient une histoire de samouraïs. Les versions égyptiennes se déroulent au Caire. J’ai vu une version vietnamienne de 1989 : l’évêque Myriel devient une bonzesse, et Jean Valjean vole une soupe, le plat national, au lieu de voler de l’argenterie ! »
Nadir Moknèche : “Dans ‘Goodbye Morocco’, j’ai voulu mettre tout ce que j’aime au cinéma”
Telerama.fr – propos recueillis par Frédéric Strauss
publié le mercredi 13 février 2013
Cette entretien est orienté sur les intentions de Nadir Moknèche.
Tant mieux. cela donne envi de voir le film
Qu’est-ce que cette bande-annonce dit de votre film ?
C’est la question qu’on se pose en la faisant ! Sur quel aspect du film veut-on insister ? Parfois, c’est simple, mais ça ne l’était pas vraiment pour Goodbye Morocco, car c’est un film dans lequel j’ai voulu mettre tout ce que j’aime au cinéma. …, je me suis dit que je jouais ma propre vie avec Goodbye Morocco et qu’il fallait que je donne tout, que je montre tout ce qui compte pour moi.
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Une ville et un pays qu’il faut quitter : c’est le sens du titre ?
J’ai surtout choisi ce titre parce qu’il apporte une idée de mouvement. Comme si tout le monde était en partance, comme si, dans cette histoire, tout était en train de changer.
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Un mélange de film noir presque hollywoodien et de cinéma réaliste, c’est donc la formule de Goodbye Morocco ?
J’aime bien mettre le cinéma de genre d’hier au service d’une histoire d’aujourd’hui. Les références au cinéma sont nombreuses dans le film
« Goodbye Morocco », portrait sans fard du Maroc d’aujourd’hui
La-Croix.com – par Corinne Renou-Nativel
le mardi 12 février 2013
Interdit de tournage en Algérie, le réalisateur de « Viva Laldjérie » a filmé à Tanger un thriller aux nombreuses facettes.
De manière non linéaire, le film est construit autour de la nuit de cette disparition, en allers-retours entre passé et présent qui complexifient le récit, mais lui donnent aussi plus d’intensité.
Au fur et à mesure que se mettent en place les pièces du puzzle, se dessinent plus nettement les personnages, leur histoire, leurs failles et leurs motivations dans un long-métrage dont la force est de ne pas choisir entre polar, film social et drame passionnel.
De Palma: “J’étais et je suis toujours en marge du système”
LesInRocks.com – par jacky Goldberg & Serge Kagansky
publié le dimanche 17 février 2013
Cet article fait écho à l’entretien de Brian de Palma conduit par Samuel Blumenfeld (pour M le magazine du monde du 8 février), on y retrouve cette même nostalgie un peu pesante. Cependant les 3 premières questions de ce nouvel entretien précise certains partis pris du film.
On est surpris de vous voir tourner un remake de Crime d’amour d’Alain Corneau. Qu’est-ce qui vous a particulièrement attiré dans ce film ?
Brian De Palma – Les deux personnages féminins et la rivalité qui les anime. J’aimais l’idée que ces deux femmes soient toutes les deux suspectées du meurtre. Il me plaisait de distiller un tas de pistes et d’indices qui se révèlent tous incertains, voire erronés. Le film de Corneau révèle l’identité du (ou de la) coupable à la moitié du film, je trouvais que ça tuait le suspense trop tôt. …Vous semblez plus attiré par les possibilités formelles que permettait ce film que par l’histoire elle-même…
C’est vrai, j’aime filmer de beaux endroits, de belles femmes. La danseuse de ballet était très élégante dans ses mouvements, j’ai adoré ça. La beauté visuelle m’a toujours attiré.
Et un peu plus loin dans la question suivante il précise :
… presque plus aucun producteur ou réalisateur ne prend le temps de montrer de la beauté. Chercher la beauté, créer de la beauté, ce n’est pas rentable, ça n’a pas de justification économique. De plus, avec la technologie numérique, c’est rapide et facile de produire une image lisse et propre. …
Et, à la question :
Vous pensez que la plupart des films contemporains sont des téléfilms ?
Oui ! On voit toujours les mêmes tics de caméra portée, d’images tremblantes et on ne sait pas pourquoi. Pourquoi un lieu devrait-il être filmé par une caméra qui bouge ? Ça me dépasse.
il s’insuge .
Oui ! On voit toujours les mêmes tics de caméra portée, d’images tremblantes et on ne sait pas pourquoi. Pourquoi un lieu devrait-il être filmé par une caméra qui bouge ? Ça me dépasse. …
Brian De Palma : Passion est « plus érotique, plus sexy, plus ludique et plus pervers »
Premiere.fr
publié le dimanche 17 février 2013
En vidéo ce court entretien « promo »
Rencontre avec le légendaire Brian De Palma à l’occasion de la sortie de son dernier film Passion, thriller érotique avec Noomi Rapace et Rachel McAdams.
Jean-Claude Brisseau, cinéaste atypique
LesInRocks.com – par Jean-Baptiste Morain
publié le lundi 18 février 2013
Ce beau portrait dépeint par Jean Baptiste Morain nous dévoile, à coup sure, un réalisateur grand Cinéphile et laborieux au sens premier du terme. capable de coup de génie.
Une biographie agréable à parcourir.
Les Films du losange, la boîte de prod fondée par Barbet Schroeder et Rohmer, produit son premier long, Un jeu brutal (1982). Mais Brisseau reste prof, en parallèle, jusqu’au succès de Noce blanche (1989), qui va lui permettre de quitter l’enseignement, les HLM. C’est De bruit et de fureur (1988) qui l’a vraiment lancé.
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Noce blanche est un succès, le sommet de sa carrière en matière commerciale. Brisseau sent qu’il peut entrer dans la cour des grands. Mais c’est loin d’être son film préféré, aujourd’hui il y trouve des éléments un peu commerciaux, faciles… Car Brisseau a quelque chose de pur, d’honnête. “Oui, monsieur (il vous appelle souvent comme cela), je suis resté de gauche. Et chrétien.”
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aujourd’hui, il produit ses films avec trois euros six centimes. Mais réussit toujours à filmer la peau des corps féminins avec un soin qui rappelle à la fois le cinéma hollywoodien et la peinture de la Renaissance.
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La Poussière du temps de Theo Angelopoulos
France Culture – Fictions /Théatre et Cie – coordination de Blandine Masson
émission du dimanche 17 février 2013
Rediffusion de la pièce ( Enregistré en public le 4 juin 2012 au théâtre de la ville) à l’occasion de la sortie du film en France, le 13 février 2013 et en avant première le 8 Février au cinéma « Le Lincoln » Paris 8ième.
La Poussière du temps,
de Theo Angelopoulos
scénario inédit en France.
Traduit du grec par Paola Starakis et Jeanne Roques-Tesson.
En partenariat avec le Théâtre de la Ville dans le cadre de « Chantiers d’Europe » de 2012
Réalisation de Juliette Heymann et Blandine Masson
Brigitte Rouän commente «Au diable Staline, vive les mariés» de Horațiu Mălăele
Next.Liberation – Vous le faites extrait – par Fanny Lesbros
publié le vendredi 15 février 2013
Brigitte Rouän par le choix de ce film roumain, et particulièrement de la scène du banquet, nous fait percevoir la diversité des représentations de la joie et de la tristesse en fonction de nos cultures. Son film, à elle, représente une vision méditerranéenne encore différente, mais toujours éloignée de notre sensibilité française.
Une curiosité :
Cinémas Star à Strasbourg
France Inter – La salle d’à coté – par Laurent Delmas
émission du dimanche 17 février 2013
À demain
Thierry Coulmain
La fille de nulle part – Passion – Wadjda – Shadow dancer – Hitchcock – Happiness therapy – Lincoln – Zero Dark Thirty
… la poussière du temps – des morceaux de moi – les Misérables -Turf – Hôtel Transylvanie – Antiviral Good by Morocco – Flight …