26/01 Selon Thierry …
Il ne se passe pas un jour sans qu’un nouvel angle soit abordé au sujet « Zero Dark Thirty »
alors :
Reda Kateb: « Au début dans Zero Dark Thirty je devais jouer avec une cagoule sur la tête »
Par Thierry Chèze (Studio Ciné Live)lexpress.fr, publié le 24/01/2013 : entretien avec l’acteur
Dans cet entretien on ressent la fierté de l’acteur malgré son rôle (un terroriste « interrogé » par les services secrets américains) de pouvoir tourner dans un film de cette envergure. Celle ci semble dépasser l’aspect polémique de son rôle…
« A la fin du tournage, j’ai d’ailleurs dit à Kathryn: « Personne ne va me croire mais c’était un bonheur incroyable de tourner ces scènes de torture! » Morte de rire, elle m’a répondu que les gens croiraient surtout qu’elle m’avait payé très cher pour dire ça. Attention, ce tournage était physique, jusqu’à 12 heures par jour J’avais des bleus partout car je refusais les protections couleur peau que Kathryn me proposait par peur que ça se voit à l’écran. J’étais totalement embarqué dans cette aventure. »
« On faisait un film comme un autre si on peut dire. Bien sûr, dans la scène où je me retrouve nu à 4 pattes avec un collier de chien, j’ai pensé aux images d’Abou Ghraib. Mais j’ai surtout senti qu’on était dans un film qui cherchait à rétablir une vérité historique. »
L’Expess est en verve d’interview:
Jessica Chastain: « L’agent que je joue dans Zero Dark Thirty est aujourd’hui encore sous couverture »
Par Paola Genone (L’Express), publié le 25/01/2013
L’entretien réalisé par Paola Genone, nous fait mieux connaitre l’actrice qui est à l’affiche des 2 films en tête du box office américain et canadien. Il fait aussi ressortir l’admiration de Jessica Chastain pour Kathryn Bigelow.
Extrait des réponses de Jessica Chastain:
« … J’admire le courage de Kathryn, son cinéma musclé et intellectuellement provocant. »
« Le traitement par Kathryn est souvent clinique, elle décrit des faits, y compris la torture: c’est une reconstruction minutieuse des événements mais il ne s’agit pas d’un documentaire. Les dernières images du film, après la capture et la mort de Ben Laden, montrent combien Maya n’est ni fière ni exaltée. Son regard est figé. Tout est dit. »
Elle fini avec un clin d’oeil à la France en répondant à la question; avez vous des actrices de de référence?
« Isabelle Huppert, la perfection absolue
…/…
Jeanne Moreau, aussi. Elle a ce regard qui vous transperce… J’ai une passion pour le cinéma français. Je voudrais m’installer à Paris, j’y fais au moins dix séjours par an. Et je rêve de tourner avec Olivier Assayas. S’il entend ce message… «
finissons aujourd’hui avec la vidéo de l’Express (certes déjà mise en ligne le 21 janvier)
Match des critiques ciné: irez-vous voir Zero Dark Thirty?
Par Sophie Benamon, Thomas Baurez, Fabrice Leclerc, Iris Mazzacurati et Joséfa Lopez (LEXPRESS.fr), publié le 21/01/2013
On ne peut pas passer sous silence les 13 nominations de « Camille redouble », ce film intellient et émouvant. Il fait la une de toute les média.
vous pouvez consulter agréablement le portfolio du « Monde » qui relate l’ensemble du palmares
Césars 2013 : treize nominations pour « Camille redouble »
Le Monde.fr | 25.01.2013 à 15h48 • Mis à jour le 25.01.2013 à 15h48
Quand la blaxploitation rencontrait le western
Slate le 25 janvier 2013 par Aisha Harris traduit par Peggy Sastre
Aisha Harris compare, par le menu, le denier film de Quentin Tarantino avec les films des années 70 de Fred Williamson et issus de la blaxploitation. Ce courant du cinema américain qui redonne aux afro américains des rôles de premier plan et idéologiquement dignes; contrairement aux films des années 50 et 60 où les « Blacks » avaient souvent les rôles secondaires ou de faire valoir.
Extrait:
« Mais en faisant de son héros un ancien esclave, le film de Tarantino n’est pas non plus sans évoquer une trilogie de westerns blaxploitation, sortis au début des années 1970, tous interprétés par Fred Williamson, un ancien espoir du football américain devenu acteur: The Legend of Nigger Charley (Libre à en crever, 1972), The Soul of Nigger Charley (1973) et Boss Nigger (1975). Mais Django-Jamie Foxx a beau massacrer son quota de vilains méchants Blancs, dans des scènes plus sanglantes les unes que les autres, le film de Tarantino se révèle bien moins radical dans sa description de l’esclavage –et sa vision du black power– que ses ancêtres issus de la blaxploitation. Et ces films seventies rappellent au spectateur combien ces productions pouvaient être révolutionnaires. »
Elle conclut
« La trilogie de Williamson n’est peut-être pas techniquement ou romanesquement aussi sophistiquée que Django Unchained, mais dans ces films, on n’avait pas peur de faire du protagoniste l’agent principal de son propre changement. »
A voir voir ou écouter
La premiere bande annonce du film sur Steve Jobs
La séance photo de Jean Dujardin publiée par « Première »
Downtown Philippe Collin et Xavier Mauduit du lundi au jeudi de 18h20 à 19h
La comédienne Julie Gayet est à l’affiche du film After,(en salles le 30 janvier) réalisé par Géraldine Maillet avec également le comédien Raphaël Personnaz.
l’entretien commence à 15’50 »
et pour finir
Le grand entretien de François Busnel et Bertrand Tavernier
Bertrand Tavernier présente la version restaurée de son film « La mort en direct »
avec Harvey Keitel et Romy Schneider d’après le roman de David Compton (Editions Calmann-Lévy)
A demain
Thierry Coulmain
La fille de nulle part – Passion – Wadjda – Shadow dancer – Hitchcock – Happiness therapy – Lincoln – Zero Dark Thirty
… la poussière du temps – des morceaux de moi – les Misérables -Turf – Hôtel Transylvanie – Antiviral Good by Morocco – Flight …