Les Chevaux de Dieu
Synopsis
Les Chevaux de Dieu : les cavaliers de l’Apocalypse
LeFigaro.fr – par Olivier Delcroix
le mardi 19 février 2013
Un nouveau film sur le terrorisme…
Olivier Delcroix nous décrit ce film qu’il a reçu comme un électrochoc, sur l’embrigadement des jeunes par les islamistes radicaux
On découvre de l’intérieur comment, à partir des attentats du 11 septembre 2001, ces quatre garçons vont se laisser guider jusqu’au martyre. Nabil Ayouch s’est inspiré des tragiques attentats kamikazes perpétrés en 2003 à Casablanca dans le centre-ville et qui firent quarante et un morts et de nombreux blessés. L’enquête avait alors révélé que les auteurs n’étaient autres que des jeunes issus des bidonvilles…
Nabil Ayouch : « Je remonte aux sources de la violence »
LeFigaro.fr – par François Aubel
publié le mardi 19 février 2013
Le cinéaste insiste, son film ne traite pas des attentats de Casablanca du 16 mai 2003. Il s’agit surtout d’une fresque sur la condition humaine. Ou comment coller au plus près, de manière presque naturaliste, à un groupe d’enfants du bidonville de Sidi Moumen, à 5 kilomètres à peine du cœur de la capitale économique du Maroc.
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On est loin des terroristes plutôt aisés ou issus des classes moyennes formés dans des camps. Là, c’est extrêmement amateur», explique le réalisateur, dont l’enjeu prioritaire est de ne pas faire de la violence un spectacle. On lui sait gré, avec ce film d’une incroyable puissance, d’y être parvenu.
Oui il faut une vision du monde arabe par lui même, sans influence directe de la pensée occidentale.
On ne peut qu’y souscrire
Irez-vous montrer le film à Sidi Moumen?
Bien sûr. Il en va de ma responsabilité. Avant de tourner, j’ai fait des lectures du scénario là-bas avec ces jeunes. Avec ce film, je remonte aux sources de la violence. Si nous, cinéastes du monde arabe, ne le faisons pas, d’autres vont le faire pour nous. Quand vous regardez les films américains sur le terrorisme, l’islamisme radical, vous voyez ce que cela donne. Je ne dis pas que je n’aime pas ce cinéma, mais c’est leur point de vue. Représenter la violence par le vilain barbu, cela a ses limites.