* Disponible en DVD Blu-ray et VOD · Comédie · DVD · DVD mai 2013 · Films & media
Rue Mandar d’Idit Cébula – En DVD et VOD
Synopsis
À l’occasion de funérailles rocambolesques, Charles, Rosemonde et Emma, frère et sœurs, se retrouvent ! Rencontres électriques pour cette fratrie qui ne sait comment se dire son affection et son amour réciproque.
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Interview d’Idit Cébula par la production :
Rue Mandar se présente comme une « comédie sur le deuil ». D’où vous est venue cette idée ?
IC : De ma vie ! Le 13 rue Mandar, c’est l’adresse de ma jeunesse, celle de mes parents, celle de mon fils aujourd’hui. Lorsque, des années après mon père, j’ai perdu ma mère, il y a quatre ans, j’ai eu le sentiment de perdre à la fois ma maman, ma matrice, mon histoire et une partie de mon identité
Pensez-vous que la même histoire aurait pu avoir lieu ailleurs que dans une famille d’origine juive polonaise ?
IC : Oui, je le crois. D’autant plus que je ne pense pas que la judaïté soit un thème central, c’est juste la toile de fond de l’histoire ! Je suis cette petite fille qui a grandi dans 56m2 à cinq, issue de parents polonais qui ne parlaient pas français, c’est constitutif de ma culture, de mon identité, mais je suis aussi une personne laïque….Dans chaque famille, il y a des traditions qui permettent de se rappeler qu’on partage la même culture, même si on en a oublié la grammaire. « Il faut des rites », écrivait Saint-Exupéry ! Suivre ces rites, c’est aussi une belle façon de célébrer la joie d’être ensemble malgré tout.
Interview de Sandrine Kiberlain par la production :
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’incarner Emma, la benjamine de la famille Hajdenretik?
SK : … J’ai aimé sa sensibilité et la finesse de son regard : oui, il y a de la drôlerie dans les situations tragiques, elle a su le dire à sa manière … Emma, ça pourrait être ma copine, elle est « dans la vie », j’aime beaucoup sa spontanéité, son énergie ! Elle affronte les situations, elle a un côté aventurière très rafraîchissant.
Physiquement, Emma est très différente de son frère et de sa soeur…
SK : Oui, elle un peu bab sur les bords ! Comme elle arrive d’Israël, Idit a souhaité qu’elle soit bronzée et qu’elle donne le sentiment de débarquer en plein hiver, encore pleine de soleil, avec juste ses tongs et ses débardeurs, quitte à piquer des pulls à droite à gauche. C’est une fille qui s’adapte à toutes les situations.
Avez-vous une séquence préférée dans le film ?
SK : En voyant le film terminé, je l’ai trouvé encore mieux que j’espérais ! En découvrant les scènes dans lesquelles je n’étais pas, j’ai été sous le charme de la séquence dans laquelle Charles et sa femme Aline se retrouvent sur le trottoir en sortant de chez le conseiller conjugal. Ce n’est presque rien, deux lignes de dialogue et un fou-rire, mais tout est dit, on comprend qu’entre eux deux, c’est reparti pour la vie ! La complicité qu’on sent entre Richard (Berry) et Emmanuelle (Bercot) – je suis sa première fan, j’en profite pour le dire !
Interview de Richard Berry par la production
Comment le rôle de Charles est-il venu à vous ?
RB : J’ai lu le scénario … ou plutôt je l’ai dévoré en une heure : à chaque page j’étais un peu plus séduit par le ton, le charme et la vérité de cette histoire. Au delà de mon personnage que j’ai tout de suite eu envie de défendre, j’ai senti qu’il y avait quelque chose d’universel dans ce projet, que tout le monde pourrait se reconnaître.
Quels souvenirs gardez-vous du tournage ?
RB : Merveilleux, et pourtant les conditions étaient folkloriques ! C’est un film qui a eu du mal à se monter financièrement, on a repoussé le tournage et fini par tourner un peu à l’arrache, dans des décors minuscules et sans aucun confort. Tous les soirs, j’étais au théâtre et le matin à 6 heures, j’enquillais toute une journée sur le plateau, disons que c’était rock & roll. Mais l’entente entre nous a été immédiate. Je crois que je n’ai jamais autant ri avec aucune actrice qu’avec Sandrine Kiberlain !
Vous êtes vous même acteur et réalisateur : quel regard de confrère portez vous sur le travail d’Idit Cébula ?
RB : Au risque de prêcher pour ma paroisse, je dirais que les acteurs font les meilleurs réalisateurs ! Entre comédiens, on sait jusqu’où l’on peut et l’on doit pousser l’autre, on devine plus facilement ses attentes et ses peurs. J’ai parfois improvisé pour le rôle de Charles et Idit a accédé à presque toutes mes suggestions, sûrement parce qu’elle « sentait que je sentais » bien le personnage. C’est une spectatrice friande, ce qui n’est pas donné à tous les réalisateurs dont parfois le regard peut vous éteindre : Idit, elle, sait « allumer » ses acteurs. Ses dialogues étaient extraordinaires, dès la première lecture du scénario : il y avait de la matière humaine, du grain à moudre, quel délice pour un acteur !
Interview d’Emmanuelle Devos par la production
Vous avez été de tous les projets d’Idit Cébula, qui parle de vous comme de son « âme-soeur ». C’est un bel hommage mais aussi une sacrée responsabilité, non ?
ED : Oui ! Nous nous connaissons depuis 1998 : j’étais déjà dans son premier court, son moyen métrage et aussi son premier long… et comme l’inspiration d’Idit est largement autobiographique, je l’ai donc plus ou moins « incarnée » à quatre reprises. Je n’ai pas intérêt à la décevoir ! Mais dans Rue Mandar, il y a trois héros, trois versions d’Idit en quelque sorte, donc la pression était partagée !
Est-ce qu’elle a été difficile à jouer ?
ED : Certaines scènes, dont celle de la grosse engueulade entre les deux soeurs, n’étaient pas évidentes, parce qu’on passait brusquement de la comédie au drame et qu’il a fallu trouver le bon rythme. J’ai parfois dû forcer ma nature pour incarner Rosemonde, mais l’avantage de travailler avec une réalisatrice qui vous connaît depuis longtemps est réel : je lui fais confiance, alors elle peut tirer des choses de moi bien plus décalées que ce que j’aurais spontanément donné.
Richard Berry dans EclectiK
France Inter : présenté par Rébecca Manzoni le dimanche à 10 heures
A l’occasion de la sortie du film Rue mandar en salle depuis mercredi .