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Wadjda – la revue de 10h
À découvrir ci dessous les critiques enjouées de « Wadjda ».
Rappel du synopsis
Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles..
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Paula Jacques reçoit Haïfaa Al Mansour
France Inter – Cosmopolitaine – entretien conduit par Paula Jacques
du dimanche 10 février 2013
Haïfaa al Mansour. Retenez bien ce nom inscrit d’ores et déjà dans les annales du cinéma. Haïfaa al Mansour, 38 ans, née en Arabie saoudite est une pionnière. Première femme cinéaste de son pays où les salles de cinéma sont interdites, elle y est aussi l’unique cinéaste, tous sexes confondus (mon Dieu qu’ai-je dit là ?) que compte le royaume des wahhabites. Son premier film « Wadjda », l’histoire d’une ado rebelle, effrontée et qui doit ruser pour parvenir à ses fins (il y aurait presque de l’autobiographie là-dedans) Wadjda donc, ajoute le courage à un véritable, un intense talent de cinéaste.
Début de l’entretien : 29’40 »
Les 3 coeurs du Cercle – Wadjda
Canal + Le Cercle (extrait) – présenté par Frédéric Beigbeder
du vendredi 8 février 2013
Wadjda, un joli film d’Haifaa Al Mansour
VivaLaCinema.net – par Claire Faverial
publié le jeudi 7 février 2013
Viva La Cinéma a vu Wadjda, Claire a été dérouté mais la séduction a opéré.
Un film à voir lorsque l’on s’intéresse aux femmes, aux citoyennes et aux films ; car outre la portée progressiste de ce film, les personnages sont très attachants et sentir que l’amour d’une mère déplace les montagnes est un vrai bonheur.
WADJDA – Interview de Haifaa al-Mansour
Ciné + La Semaine Cinéma (extrait) – présentée par Hélène Verbois
du mercredi 6 février 2013
Et comme hier, revenons à un article qui souligne le talent de la réalisatrice
« Wadjda », œuvre pionnière du cinéma saoudien
La-Croix.com – par Arnaud Schwartz
le mardi 5 février 2013
Après quelques courts métrages, cette première fiction longue apporte la preuve d’un réel talent, mis au service d’un récit accessible, apte à soulever les questions les plus épineuses sans provocation. Loin de ces cinéastes opprimés qui, en Iran ou ailleurs, sont contraints à l’exil, Haifaa Al Mansour dit vouloir accompagner le changement de l’intérieur. Elle veut croire que ces petits pas mesurés sont solidement assurés.
Haifaa al-Mansour a dirigé ses acteurs par téléphone
LeFigaro.fr – par Emmanuèle Frois
publié le mardi 5 février 2013
La réalisatrice saoudienne de 38 ans dévoile les dessous de la société de son pays et dénonce avec subtilité le poids des traditions et de la religion.
Emmanuèle Frois nous dresse le portrait de la réalisatrice Saoudienne et nous rapporte quelques uns de ces propos
«La condition de la femme est difficile en Arabie saoudite. J’ai voulu en faire un portrait honnête, objectif, sans porter d’accusation.»
…/…
«Les extrémistes ne me font pas peur et ne réussiront pas à perturber mon travail.»
Elle se souvient encore de l’époque où, lorsqu’elle sortait dans les rues de Riyad il y a dix ans, elle devait porter le niqab,
«sinon la police religieuse sévissait. Maintenant on peut sortir à visage découvert.»
…
«L’Arabie saoudite évolue peu à peu mais cela prendra du temps. Je ne crois pas aux changements radicaux. Le roi Abdallah vient de nommer trente Saoudiennes au Conseil consultatif, c’est une décision historique. Un beau début.»
« Wadjda» akbar
CinéObs (cinema.nouvelobs.com) – par Sophie Grassin
le mardi 5 février 2013
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A ce stade, le défi d’Haifaa Al Mansour s’annonce déjà considérable. « Wadjda », pourtant, n’épate pas seulement par l’audace de son sujet. Placement inné de la caméra, mise en scène précise, sens du montage, il marque aussi la naissance d’une cinéaste qui allie la sensibilité au courage.
« Wadjda » : le cinéma saoudien existe, et il est féminin
Rue89.com – par Olivier De Bruyn
le lundi 4 février 2013
Olivier de Bruyn s’inscrit dans la mouvance de ces chroniques naissantes qui font autant l’éloge du réel talent de la réalisatrice, dont c’est le premier longmétrage, que de l’évènement « politique » d’un premier film tourné par une femme en Arabie Saoudite.Longue vie à ce film…
Haifaa al Mansour signe une merveille de film, qui est aussi le premier tourné par une femme en Arabie saoudite. C’est une histoire de résistance et d’obstination, de bicyclette et d’émancipation. C’est aussi (surtout) la meilleure nouvelle cinématographique depuis des lustres.
Wadjda, le film de Haifaa Al-Mansour, fait aussi beaucoup parler et écrire. Pour preuve :
Haifaa Al-Mansour: en jeans et sans voile
Next.Liberation.fr – par Anne Diatkine
publié le lundi 4 février 2013
Dans cet article Anne Diaktine nous dresse plus le parcours de la réalisatrice Saoudienne qu’elle nous délivre une critique du film. Mais le portrait est réussi.
Il n’y a pas de salle de cinéma en Arabie Saoudite, pas de production, et bien sûr pas de cinéaste. Il n’y a pas de femmes dans l’espace public, ou seulement des ombres au soleil, sous tutelle jusqu’à leur mort. Elles ne peuvent pas quitter le pays sans que leur mari, père ou frère ne donnent leur accord
Des jeans, une élocution rapide, beaucoup de gaieté, et aucun foulard. C’est une jeune femme, Haifaa al-Mansour, qui vient de réaliser Wadjda, le premier film saoudien de l’Histoire du cinéma. Saoudien, car produit et tourné en Arabie Saoudite, avec des acteurs saoudiens, femmes et hommes.
Continuons par une Interview de Haifaa Al Mansour
Haifaa Al Mansour : « Je veux servir d’exemple »
Le Journal du Dimanche – propos recueillis par Stéphanie Belpêche
publiés dimanche 3 février 2013
La réalisatrice signe le premier film saoudien, sur l’histoire d’une fillette qui rêve de posséder un vélo. Une pépite qui nous fait entrer dans l’intimité d’un monde verrouillé par les interdits
Être la première femme réalisatrice en Arabie saoudite, c’est une responsabilité?
Évidemment. Je veux raconter des histoires qui ont du sens, ouvrir la voie, servir d’exemple. Les conservateurs ne sont pas opposés aux films, mais au fait de les projeter en public, parce que c’est contraire à la décence et à la pureté. Il n’y a pas d’industrie du cinéma, car il n’y a pas de salles, alors que le monde de la télévision est très dynamique. Mon scénario a obtenu sans problème les autorisations.
Haïfa Al Mansour
France Culture – Hors-champs – entretien conduit par Laure Adler
émission du jeudi 31 janvier 2013
Laure Adler s’entretient avec Haïfa Al Mansour, réalisatrice saoudienne dont le film Wadjda sort en France le 6 février 2013.
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