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Zero dark thirty – la revue de 10h
La traque d’Osama ben Laden a préoccupé le monde et deux administrations présidentielles américaines durant plus d’une décennie. Mais au final, on doit sa capture à la résolution et au dévouement d’une petite équipe d’agents de la CIA. Leurs missions ont été exécutées dans le secret, mais certains détails ont depuis été rendus publiques. Les plus importants aspects de l’opération, dont le rôle central joué par cette poignée d’hommes et de femmes, sont portés pour la première fois à l’écran dans le nouveau film du tandem récompensé aux Oscars, Kathryn Bigelow (réalisatrice et productrice) et Mark Boal (scénariste et producteur)…
Retour à l’article « Zero dark thirty »
Zero Dark Thirty : le Sénat abandonne l’enquête
LeFigaro.fr – par Mathilde Cesbron
publié le mardi 26 février 2013
La commission du renseignement américain renonce à l’investigation chargée de déterminer si la réalisatrice Kathryn Bigelow a eu accès à des documents de la CIA classés secret défense.
Les sénateurs Dianne Feinstein, John MCain et Carl Levin voulaient savoir si la CIA est responsable du message présumé du long-métrage sur la torture. Ils reprochent aux auteurs de Zero Dark Thirty de laisser penser que ce sont les méthodes d’interrogation musclées de l’agence – sous l’ère Bush – qui ont permis de trouver le chef d’al-Qaïda. Leur propre enquête de parlementaires ont montré qu’elles n’ont joué aucun rôle, mais le film indique le contraire et la CIA est ambiguë sur la question.
Zero Dark Thirty était-il trop polémique pour gagner aux Oscars 2013 ?
Premiere.fr – par La Rédaction
publié le lundi 25 février 2013
pour la citation ci dessous :
Bigelow a écrit dans la tribune du L.A Times quelques colonnes bien pensées. « J’ai toujours été une pacifiste militante et je soutiens tous les mouvements contre l’utilisation de la torture, et, tout simplement, tous types de traitements inhumais. Mais décrire quelque chose ne signifie pas soutenir cette chose. Si c’était le cas, aucun artiste ne pourrait peindre des pratiques inhumaines, aucun auteur ne pourrait les décrire et aucun réalisateur ne pourrait se frotter aux plus épineux sujets de notre époque ».
« Zero Dark Thirty », le film où les Pakistanais parlent arabe
Rue89.com – par Claire Blanchereau
le mardi 5 février 2013
Claire blanchereau revient sur les incohérences « pakistanaises » du film.
Depuis quand les Pakistanais parlent arabe ? Et osent-ils vraiment aller au marché avec des chapeaux du XVIIe siècle ? Par quelle série de malentendus dans ce pays laisse-t-on des hommes en armes garer leur voiture devant une ambassade américaine ?
La chronique Cinéma de Jean-François Rauger : Zero Dark Thirty
Le Mouv – PLAN B… POUR BONNAUD du 31 janvier
Cette chronique commence par des considérations sur le cinéma américain qui ne sont pas sans rappeler l’excelent papier de Jean Michel Frodon sur Slate.fr (voir notre revue média d’hier).
Puis, elles sont vites relayées par l’analyse (une vingtaine de minutes), en duo avec Bonnaud, du film lui même.
Toute en nuance, elle a le mérite de se recentrer sur l’oeuvre. (Oui c’est bien une oeuvre cinématographique!)
À écouter!
La chronique de Jean-François Roger commence à 25’55 »
« Boycott » au Pakistan de films américains : censure ou prudence ?
France Culture – Le Journal de la culture par Xavier Martinet du 30 janvier
Pour faire suite à l’information du Guardian et de la BBBC évoquée il ya quelques jours
Contre “Zero Dark Thirty” : film sans conscience n’est que ruine de l’âme
lesInRocks.fr : par Jean-Baptiste Morain – 29/01/2013
Jean-Baptise Morain est contre !
Un article dissonnant de temps en temps c’est bien. Même si Monsieur Morain semble friser la mauvaise foi
L’inhumanité et l’absence totale de conscience politique des personnages : obsédés par une seule idée, tuer Ben Laden, ils ne seraient même pas antipathiques.
En réalité, je crois que Kathryn Bigelow n’a aucune opinion politique sur rien. Son film n’a ni conscience politique, ni morale. Mais a-t-on le droit de parler de la mort d’un personnage comme Ben Laden comme s’il s’agissait de celle d’un personnage de fiction ?
En fait, si il existait une real philosophie comme il existe une Realpolitik, la pensée de Catherine Bigelow en serait une illustration. jean Baptiste Morain semble plus partisant du «Penser, c’est dire non.» d’Alain. C’est un peu manichéen, mais cela a le mérite de nous rappeler que ce qui coule, maintenant, de source peut être le fruit d’une dérive sociologique de la pensée
« Jamais au grand jamais, dans le film, le moindre personnage ne se demande si le fait de tuer Ben Laden a un quelconque fondement légal ou moral… »
Pour ma part, dans le cas présent, je préfère une philosophie de l’action au simple pouvoir de dire non.
« Zero Dark Thirty »: comment le Pakistan voit le film de Kathryn Bigelow sur Oussama Ben Laden
Huffingtonpost.fr : Alexis Ferenczi le 28 janvier
On s’en doutait. Il est impossible de voir le film en salle au Pakistan.
« Alexis Ferenczy nous explique :
Les distributeurs locaux ont estimé que le jeu n’en valait pas la chandelle et qu’importer le film américain n’était pas jugé « pertinent
…/…
Cette situation ne semble pas empêcher les Pakistanais intéressés par le dernier long métrage de Bigelow de se fournir en copies piratées. Le film aurait donc un certain succès sous le manteau et serait très populaire à Islamabad. »
le journaliste fait référence au reportage de la BBC du 25 janvier dernier – « Illegal copies of Zero Dark Thirty popular in Pakistan » (http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-21153053)
Il relate aussi les inexactitudes relevées par Wahajat Khan journaliste Pakistanais en faisant référence à l’article de Jon Boone paru dans le Guardian du 27 janvier
(http://www.guardian.co.uk/world/2013/jan/27/zero-dark-thirty-view-from-pakistan?INTCMP=SRCH)
« Le problème le plus grave, c’est que la production ne s’est pas assez appliquée sur la forme. Les réalisateurs sont coupables d’avoir dessiné un Pakistan qu’ils auraient aimé voir. Ce n’est pas rendre service à la complexité de notre société qui a pu protéger Ben Laden mais pas dans l’arrière cour d’une mosquée. »
Film de guerre ou série sentimentale : “Zero Dark Thirty” vs “Homeland”
LesInRocks.com : par Olivier Joyard – 28 janvier
Nouvel angle légèrement décalé d’Olivier Joyard par cette comparaison entre le film et la célèbre série Homeland :
« D’un côté Zero Dark Thirty, un film de guerre asséché, impressionnante mécanique de précision ; de l’autre Homeland, une série d’amour survoltée, régie par les seules lois instables du désir. Il faut évidemment voir les deux. »
Kathryn Bigelow : “Zero Dark Thirty est une fiction”
LesInRocks.com : par Jacky Goldberg
le 27 janvier
Rencontre avec une actrice qui a accepté de brouiller son image.
Un entretien avec la réalisatrice qui nous fait découvrir un peu plus sa personnalité et ses réponses sereines face à la polémique
Républicains et démocrates s’accordent pour critiquer violemment la traque de Ben Laden vue par Kathryn Bigelow. La réalisatrice s’explique sur ses partis pris scénaristiques et sa mise en scène.
Quelques réflexions pragmatiques de Kathryn Bigelow … ne voulant pas forcément dire que la réalisatrice n’a pas une vision idéologique. Mais c’est une autre histoire
…/…
À moins de réaliser un documentaire, à un moment ou à un autre, vous allez devoir changer votre casquette de journaliste pour celle d’écrivain, du moins si vous voulez que votre film tienne la route. Et c’est ce qu’on a fait : Zero Dark Thirty est une fiction.
…/…
Barack Obama n’est pas spécialement critiqué. Pas plus que n’importe quel politicien. Le point de vue contenu dans le film est celui des agents qui mènent la traque. Quant à ces débats, ils durent depuis un certain temps, et continueraient même si le film n’existait pas.
…/…
L’idée était d’immerger complètement les spectateurs dans cette ambiance, pas de lancer un débat politique. Était-ce difficile à filmer ? Oui. Est-ce que j’aurais préféré que la torture ne fasse pas partie de cette histoire ? Oui. Mais ce n’est pas le cas.
Kathryn Bigelow, cinéaste de taille
TELERAMAn° 3289 Frédéric Strauss – Le 26/01/2013
Frédéric Strauss nous relate une biographie professionnelle de la réalisatrice; nous faisant découvrir son parcours : de la peinture dans les année 70 à Zero dark thirty.
mais aussi quelques traits de sa personnalité.
Toujours en première ligne, la cinéaste montre qu’elle gère la polémique avec une assurance assez soft. Plus cérébrale et analytique que bagarreuse, elle impose une personnalité finalement très sobre.
Reda Kateb: « Au début dans Zero Dark Thirty je devais jouer avec une cagoule sur la tête »
Par Thierry Chèze (Studio Ciné Live)lexpress.fr, publié le 24/01/2013 : entretien avec l’acteur
Dans cet entretien on ressent la fierté de l’acteur malgré son rôle (un terroriste « interrogé » par les services secrets américains) de pouvoir tourner dans un film de cette envergure. Celle ci semble dépasser l’aspect polémique de son rôle…
« A la fin du tournage, j’ai d’ailleurs dit à Kathryn: « Personne ne va me croire mais c’était un bonheur incroyable de tourner ces scènes de torture! » Morte de rire, elle m’a répondu que les gens croiraient surtout qu’elle m’avait payé très cher pour dire ça. Attention, ce tournage était physique, jusqu’à 12 heures par jour J’avais des bleus partout car je refusais les protections couleur peau que Kathryn me proposait par peur que ça se voit à l’écran. J’étais totalement embarqué dans cette aventure. »
« On faisait un film comme un autre si on peut dire. Bien sûr, dans la scène où je me retrouve nu à 4 pattes avec un collier de chien, j’ai pensé aux images d’Abou Ghraib. Mais j’ai surtout senti qu’on était dans un film qui cherchait à rétablir une vérité historique. »
L’Expess est en verve d’interview:
Jessica Chastain: « L’agent que je joue dans Zero Dark Thirty est aujourd’hui encore sous couverture »
Par Paola Genone (L’Express), publié le 25/01/2013
L’entretien réalisé par Paola Genone, nous fait mieux connaitre l’actrice qui est à l’affiche des 2 films en tête du box office américain et canadien. Il fait aussi ressortir l’admiration de Jessica Chastain pour Kathryn Bigelow.
Extrait des réponses de Jessica Chastain:
« … J’admire le courage de Kathryn, son cinéma musclé et intellectuellement provocant. »
« Le traitement par Kathryn est souvent clinique, elle décrit des faits, y compris la torture: c’est une reconstruction minutieuse des événements mais il ne s’agit pas d’un documentaire. Les dernières images du film, après la capture et la mort de Ben Laden, montrent combien Maya n’est ni fière ni exaltée. Son regard est figé. Tout est dit. »
Elle fini avec un clin d’oeil à la France en répondant à la question; avez vous des actrices de de référence?
« Isabelle Huppert, la perfection absolue
…/…
Jeanne Moreau, aussi. Elle a ce regard qui vous transperce… J’ai une passion pour le cinéma français. Je voudrais m’installer à Paris, j’y fais au moins dix séjours par an. Et je rêve de tourner avec Olivier Assayas. S’il entend ce message… «
finissons aujourd’hui avec la vidéo de l’Express (certes déjà mise en ligne le 21 janvier)
Match des critiques ciné: irez-vous voir Zero Dark Thirty?
Par Sophie Benamon, Thomas Baurez, Fabrice Leclerc, Iris Mazzacurati et Joséfa Lopez (LEXPRESS.fr), publié le 21/01/2013
« Zero Dark Thirty » : vengeance d’une nation
LE MONDE | 22.01.2013 à 14h12 • Mis à jour le 23.01.2013 à 09h59
Jacques Mandelbaum y présente assez longuement le film et ses attraits…
« Cette querelle, qui cristallise les réserves qu’on peut entretenir à son égard ne doit pas empêcher de reconnaître ses mérites. Zero Dark Thirty est d’abord une fiction documentée qui cumule les qualités du film d’espionnage, du thriller, du film de guerre, du récit de vengeance et du portrait de femme. Rien de moins. »
…sans être dupe de son idéologie hollywoodienne voire américaine
« Revêtu des oripeaux progressistes du féminisme, Zero Dark Thirty n’en est pas moins celui de l’omniscience et de l’omnipotence de la puissance américaine, présentée selon une vieille tradition locale comme le bras armé de la justice immanente. »
Le Figaro, lui, a choisi de traiter le sujet des archives de Ben Laden évoquées dans le film car les colonnes du Figaro étaient déjà bien remplies dans les jours précédents d’articles polémiques du film.
Ben Laden : ses archives retrouvées
Par François Aubel
lefigaro.fr | Mis à jour le 23/01/2013 à 10:35 | publié le 22/01/2013 à 18:48
François Aubel évoque le fait qu’un certain nombre de ses archives ne sont pas « classé défense » et que les essayistes Roland Jacquard et Atmane Tazaghart affirment en détenir une partie qui seront publiée dans un prochain livre à paraître fin mars début avril.
L’article site Rolland Jacquard qui avait déjà écrit un livre sur Ben Laden paru juste avant les attentats du 11 septembre 2001
«Il s’agit de documents non opérationnels, sans relation avec les opérations terroristes menées par al-Qaida, affirme Roland Jacquard. Ils ne sont donc pas classés secret défense. Il y a notamment une correspondance de 200 lettres très éclairante sur la personnalité de Ben Laden et sa vie clandestine. Nous sommes tombés notamment sur un échange épistolaire galant avec une Palestinienne à qui il adressait des poèmes.»
Eric Delvaux de France inter en a fait sa chronique ce matin (le billet d’éric Delvaux à 6h13 du 24 janvier)
Rentrons maintenant dans la polémique qui fait rage avec ce premier article de Jean Pierre Perrin
Les sévices secrets de la CIA
22 janvier 2013 à 19:06 (Mis à jour: 23 janvier 2013 à 12:08)
Jean Pierre Perrin soulève ici une perfidie idéologique .
En effet le film qui a bénéficié de la collaboration étroite de la CIA veut démontrer que l‘emploi de la torture a permis de faire aboutir la traque d’Oussama Ben Laden.
L’auteur de l’article nous dévoile que le Comité sénatorial d’enquête sur le programme de détention et d’interrogation de la CIA conteste l’utilisation de cette théorie de la torture.
“…un échange de lettres entre un trio de sénateurs – deux démocrates et un républicain – et le chef de la centrale, les premiers cherchant à savoir quelles informations elle a livré aux producteurs. Dans une première lettre, les parlementaires soutiennent que «le rôle de la torture dans la chasse à Ben Laden n’est pas exact…» et que celle-ci doit beaucoup à un détenu qui a parlé avant d’y être soumis.”
Ainsi l’idéologie sous jacente n’est pas le fait qu’il faut condamner la CIA d’utiliser la torture mais de distiller les biens fait à l’utiliser et son efficacité.
On peut consulter sur le même sujet les 2 articles du huffingtonpost.fr du 23/01/2013
« Zero Dark Thirty »: échanges de bons procédés entre Hollywood et la CIA
Par Alexis Ferenczi
&
« Zero Dark Thirty »: la traque d’Oussama Ben Laden filmée de manière calculée et réaliste
La polémique autour de « Zero Dark Thirty »
La Vie – Frédéric Théobald -publié le 23/01/2013
la vie y répond plus simplement et nous rappel que
« Zero Dark Thirty penche du côté du divertissement – impeccable et haletant, à l’évidence – et relègue à l’arrière plan la dimension politique. Le récit vous colle à votre siège et vous secoue, sans vraiment inciter à la réflexion. Quid notamment de l’exécution in fine de Ben Laden : un Etat peut-il régler ses comptes comme un justicier de western ? Il est vrai que chargé de pareille question aussi dérangeante le film n’aurait sans doute pas concouru pour les oscars. Ou alors il aurait fallu un Michael Moore (Bowling for Columbine) derrière la caméra. »
«Zero Dark Thirty»: à la fin, Ben Laden meurt, mais ce n’est pas le plus important
Slate.fr Publié le 23/01/2013 Mis à jour le 23/01/2013 à 9h35
Par Jean-Michel Frodon
Jean Michel Frodon prends un autre parti, presque opposé à son confrère du monde. En effet outre le fait que sa critique est particulièrement positive, Il développe l’idée d’une époque ou le manichéisme idéologique est derrière nous et dans laquelle Katheyn Bigelow en est sa pourfendeuse.
« Celle d’une époque où on savait où se trouvait le bien et le mal (même si les différents camps ne les situaient pas à la même place), celle d’une époque où, pour la patrie ou pour le progrès, on pouvait se représenter comme en prise avec la réalité et en capacité de le transformer.
Exactement ce dont le cinéma récent de Kathryn Bigelow porte le deuil, avec panache mais sans illusion. »
Le Huffington Post, quant à lui, se pose la question de la représentation physique de Ben Laden et en proffite pour nous citer les documents cinématographiques ou vidéo récent sur Ben Laden (dans tous les registres!)
Oussama Ben Laden: comment représenter l’ancien leader d’Al-Qaïda au cinéma?
Le HuffPost | Par Alexis Ferenczi
Publication: 23/01/2013 08:54 CET | Mis à jour: 23/01/2013 08:54 CET
– Where In The World Is Osama Bin Laden? : Réalisé par, Spurlock.
“Celui ci est connu pour son film Super Size Me, dans lequel il étudiait les effets néfastes de la restauration rapide sur la santé, en ne mangeant que du McDonald’s pendant 30 jours”. Nous rappel Alexis Ferenzy
– Seal team six: the raid on Osama Bin Laden : document de la chaine National Geographic
– Osama Bin Laden Is Dead (South Park)
“Les créateurs de South Park, Matt Stone et Trey Parker, se moquent de tout et surtout des USA. Ils ne pouvaient pas éviter le sujet. Après Saddam Hussein, dessiné en pantin pathologiquement obsédé par le sexe, le duo réserve un épisode de la série à Ben Laden”
– et enfin 2 film délirant danslesquels Ben Laden est un Zombi (Osombie, Zombiladen : The Axis Of Evil Dead)
no comment
A voir sur le net
“Zero Dark Thirty” : le duel des critiques
Les Inrocks TV – le 23 janvier 2013 à 11:34