Cannes, le 19
Dimanche 19 mai, Sélection officielle :
vous pourrez assister aux premières projections
8.30 14.30 22.00 BORGMAN, d’Alex van Warmerdam
Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ?
11.30 19.00 INSIDE LLEWYN DAVIS d’Ethan Coen, Joel Coen
INSIDE LLEWYN DAVIS raconte une semaine de la vie d’un jeune chanteur de folk dans l’univers musical de Greenwich Village en 1961.
Llewyn Davis (Oscar Isaac) est à la croisée des chemins. Alors qu’un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien, et affronte des obstacles qui semblent insurmontables — à commencer par ceux qu’il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l’aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n’importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu’à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman — avant de retourner là d’où il vient…
– avec Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake, Garret Hedlund et John Goodman. Au cinéma le 6 novembre 2013
SELECTION UN CERTAIN REGARD :
11.00 16.30 L’IMAGE MANQUANTE de Rithy Panh 1h35
Depuis des années, je cherche une image qui manque.
Une photographie prise entre 1975 et 1979 par les Khmers rouges, quand ils dirigeaient le Cambodge.
A elle seule, bien sûr, une image ne prouve pas le crime de masse ; mais elle donne à penser ; à méditer. A bâtir l’histoire.
Je l’ai cherchée en vain dans les archives, dans les papiers, dans les
campagnes de mon pays.
Maintenant je sais : cette image doit manquer ; et je ne la cherchais pas – ne serait-elle pas obscène et sans signification ?
Alors je la fabrique.
Ce que je vous donne aujourd’hui n’est pas une image, ou la quête d’une seule image, mais l’image d’une quête : celle que permet le cinéma.
Certaines images doivent manquer toujours, toujours être remplacées par d’autres : dans ce mouvement il y a la vie, le combat, la peine et la beauté, la tristesse des visages perdus, la compréhension de ce qui fut ; parfois la noblesse, et même le courage : mais l’oubli, jamais.
14.00 DEATH MARCH d’Adolfo Alix Jr. 1h50
Des milliers de soldats philippins et américains sont contraints de marcher sous un soleil de plomb, en proie aux épidémies, à la famine et aux mauvais traitements infligés par les troupes japonaises, écoeurées.
Au coeur de ce cauchemar, Miguel observe avec horreur les cadavres de soldats lui parler. Alex est victime d’hallucinations et doute de sa propre santé mentale. Roy prend soin de son capitaine américain, blessé, et tente de le maintenir en vie. Quant à Hatori, il semble plus que jamais à la frontière de la réalité, tour à tour ange, soldat, garde et civil.